L’ELABORATION
DU REVE
Interprétation
des rêves = voie royale de la connaissance de
l’inconscient.
Patientes
racontent leur rêves et à partir de ça il va s’interroger sur comment ça
fonctionne.
Le
rêve est différent du lapsus car plus riche en élément, + de modes de
fonctionnement, + d’accès a l’inconscient
Pour
Freud rêve à un sens. Il pense que processus psychiques qui se mettent en place
pendant sommeil normal st = a ceux du sommeil hypnotique.
Le
rêve est résultat d’action psychique.
Il
est à deux faces : une face visible = le contenu manifeste. une face
invisible = le contenu latent
La
face invisible est accessible par le travail d’interprétation des rêves à partir
du contenu manifeste.
Idées
latentes = matériaux du rêve transformés par mécanismes psychique pour donné
contenu manifeste.
Dans
rêve rien n’est insignifiant, accidentel. Rêve = gardien du sommeil. Ne le
perturbe pas. Sujet se retire du monde extérieur.
Deux
tendances opposées dans sommeil :
Repos :
retrait excitation externe ou interne
Excitation :
besoin de satisfaire certaines excitation psychiques.
En
rêvant on trouve un minima d’excitation, suppression de
tension.
Contenu
du rêve : réalisation substitutive du désir inconscient. Quand trop d’excitation = cauchemar. Donc rêve
n’a pas joué son rôle de gardien de
sommeil.
Comment
s’élabore un rêve ?:
Transformation
du contenu latent en contenu manifeste : désir transformé par mécanisme
afin de calmer sommeil.
Pendant
sommeil censure est moins vigilante donc + de choses peuvent passer dans
sommeil.
La
déformation est résultat de la censure. Censure exerce une pression constante ,
vigilance sur ces contenus inconscient dangereux.
But
de la censure : rendre méconnaissable le contenu latent grâce à la condensation et grâce au déplacement.
Condensation :
le travail du rêve effectue une sorte de compression qui fait qu’un petit nombre
d’images du contenu objectif évoque une diversité beaucoup plus grandes d’idées
latentes. On voit ainsi le rêve présenter sur une même personne des traits
appartenant à plusieurs personnes. Autre exemple : la mer signifie à la
fois l’élément marin et la mère.
Déplacement :
il s’agit d’une opération de substitution par laquelle l’intérêt est déplacé des
pensées imp à des éléments indifférents. Ce qui est extérieur et accessoire est
placé au centre, et inversement.
Grâce
au déplacement, le désir se donne des équivalents symboliques, se transpose dans
des images, s’exprime par des allusions, toujours pour échapper à la
surveillance de la censure.
Ce
st des mécanismes de réduction de tension. Ils font partis des processus primaires (caractéristiques du fcnt de
l’inconscient)
Grâce
au processus de déplacement l’énergie psychique est libre. Ils ont pour objectif
de décentrer le contenu latent en transformant la représentation de la source
inacceptable en une représentation
modifiée tolérable ou représentation brute.
Processus
secondaires :
Organise
tous les éléments en quelque chose de compréhensible
Ils
s’appuient sur reste diurnes pour pouvoir aménager rêve.
Pour
interpréter rêve, faire chemin inverse.
But
censure: faire en sorte que chemin du retour soit
introuvable.
Contenu
manifeste = satisfaction partielle
Rêve
apporte aussi insatisfaction cad que problématique pas résolu donc relance du
désir.
Dans
rêve, énergie est libre mais circule selon des chaînes associatives, des
lois.
Le
rêve est le résultat d’un désir
Souvent
contenu infantile
Le
destin du désir dans le rêve :
Pr
interprétation du rêve, même effet de censure et
résistance.
Contenu
de l’inconscient difficile à connaître.
Travail
de l’interprétation : reconstitution relation disparue par travail
d’associations libres où il y a aussi travail de censure.
Fonctionnement
psychique :
Il
y a une barrière = censure dont le processus le mieux connu est le
refoulement.
Désir
inconscient demande satisfaction totale mais ne l’obtiendra
pas.
Une
partie revient ( ne passe pas la barrière) et une partie qui passe : soit
formation de compromis de l’inconscient ( rêve, actes manqués…) = plaisir
partiel substitutif ; soit activité intellectuelle = plaisir
tempéré.
Le
plaisir absolu n’existe pas.
Les
4 temps du fonctionnement psychique :
1°
temps : mouvement continuel de l’énergie vers
plaisir absolu.
2°
temps : barrière de la censure qui s’oppose à ce
mouvement d’énergie.
3°
temps : énergie ne passe pas la barrière,
relance la source et l’excitation = plaisir impossible,
insatisfait.
4°
temps : une partie de l’énergie passe vers
formation de l’inconscient et formation intellectuelle.
Appareil
psychique : 1° approche :
INCONSCIENT
PRECONSCIENT
CONSCIENT
(processus
primaires) (
processus
(rêve)
secondaires)
1°
modélisation en 3 espaces de l’appareil psychique.
Interprétation
d’un rêve : « l’homme aux
loups » :
Cas
clinique publié par Sigmund Freud en 1918 sous le titre
Extrait de l'histoire d'une névrose
infantile. |
Il
s'agit d'un jeune homme russe de vingt-deux ans que Freud traita
entre 1910 et 1914. Il venait d'hériter de l'immense fortune de
son père, mort deux ans auparavant. À l'âge de dix-huit ans, la santé
mentale du patient s'effondra à la suite d'une blennorragie. Son
adolescence s'était déroulée normalement et il avait achevé ses études
secondaires. Mais son enfance avait été dominée par de graves troubles
névrotiques qui s'étaient déclenchés avant son quatrième anniversaire sous
la forme d'une phobie d'animaux, puis s'étaient transformés en névrose
obsessionnelle à contenu religieux. Entre dix-huit et vingt-deux ans, le
patient séjourna dans des sanatoriums en Allemagne, avec le diagnostic
d'état maniaco-dépressif (pathologie dont souffrait son père). Freud
traita uniquement les séquelles de la névrose obsessionnelle infantile.
C'est d'ailleurs tout l'intérêt de ce cas clinique: la mise en évidence de
l'importance de la vie sexuelle infantile dans la genèse des névroses
(démonstration à l'adresse de Jung), et le travail sur l'aspect réel ou
fantasmatique des événements rapportés par le patient relativement à cette
période infantile. |
En
fait, toute l'analyse est centrée autour d'un rêve que fit l'enfant
quelques jours avant le Noël qui marquait son quatrième anniversaire.
C'est le fameux rêve des loups: l'enfant rêve qu'il est dans son lit,
soudain la fenêtre s'ouvre et il voit sur les branches d'un grand noyer
face à la fenêtre 6 ou 7 loups blancs avec de grandes queues de renard.
Terrifié à l'idée d'être mangé par les loups, l'enfant crie et
s'éveille. |
Par
un travail d'associations d'idées, Freud rapproche ce rêve de la vision
par le patient d'une relation sexuelle de ses parents lorsqu'il avait un
an et demi. Cette «scène primitive» était un coït a tergo au cours duquel
il a vu son père dressé et sa mère courbée, tous deux étant vêtus de
blanc. Les loups terrifiants représentaient donc le père et son sexe
dressé. La scène primitive, réalité ou fantasme, tel est l'objet de la
discussion de ce rêve. |